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Confessions d'une victime de l'amour!

11 juillet 2014

La révolution

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C’est après ça que j’ai commencé à changer(enfin!). À m’intéresser à de nouvelles choses, à de nouveaux gens.

Le sport.

Ça a complètement changé ma vie. Sans déconner. Je me suis inscrite au volley-ball à mon école, et ça a été une illumination. Volley, hockey, basket, rugby, badminton, athlétisme, soccer, base-ball, bref tous les sports y passèrent. Je découvris dans les sports la passion que j’avais tant cherchée toute ma vie. J’étais celle qui avait peine et misère à courir sur 50 mètres sans déclencher une crise d’asthme, et me voilà en liste des meilleures sprinteuses de l’école.

Je dois avouer que j’ai travaillé très fort pour réussir. Je ne suis pas le genre de fille qui réussit tout du premier coup, qui a tout pour elle sans faire le

moindre effort. Je dois me battre pour obtenir ce que je veux. J’ai accepté le revers de l’équipe du meilleur calibre 2 fois, pour jouer dans le calibre inférieur. Ces deux années m’ont tellement motivé que, lors de mon secondaire 5, me voici dans l’équipe A, enfin, en liste des meilleurs espoirs pour jouer volley-ball collégial l’année prochaine. Quand je regarde derrière moi, je vois à quel point j’ai travaillé dur pour obtenir ce que j’ai réussi à avoir. Je suis fière de ce que j’ai accompli.

Le sport m’a aussi aidée à me faire une place, et m’a fait gagner énormément de confiance. Quand je bougeais, je ne pensais pas à ce que les autres pensaient de moi ,mais plutôt à combien je pouvais m’améliorer si je m’investissais à fond dans ce que je faisais. Peu à peu, j’ai arrêté de me trouver grosse, et à m’accepter comme je suis. À aimer qui j’étais. Oui, je n’étais peut-être pas la plus belle, mais les gens appréciait ma personnalité rayonnante, me faisait confiance et beaucoup venait se confier à moi. Je focalisais maintenant sur mes qualités et plus sur mes complexes, qui me paraissait si énorme, et qui maintenant, sont si infimes.

J’étais mieux dans ma peau, je perdais du poids et, comme par miracle, on put m’opérer dans les yeux pour les arrêter de loucher.

-Heille les yeux croches! C’est moi que tu regardes?

J’avais fini d’entendre cette remarque qui me ruinait à chaque fois.

C’est fou à quel point les mots ont de l’impact. On croit parfois sortir des paroles en l’air, sans se rendre compte à quel point ça blesse les gens. Le fait de me faire insulter sur quelque chose qui n’était pas ma faute, j’ai pas choisi de naître comme ça moi!, m’enrageait tellement! Cette opération allait arrêter mon calvaire, et je remercie Dieu de m’avoir permis ce miracle.

Avec les yeux maintenant bien droits, et un surplus de poids en moins, ma confiance augmentait de jour en jour. Je me regardais dans le miroir et, pour la première fois, je m’osais ce commentaire : je me trouvais belle. Peut-être pas une beauté digne d’un film ou d’un contrat de mannequin, mais je me trouvais belle, à ma façon.

À mon avis, la façon dont tu te vois es la façon que tu projettes d’être aux autres. Comment pouvais-je être aimée quand je ne m’aimais pas moi-même?

Je sais que j’insiste beaucoup là-dessus, mais c’est parce que ce mouvement de pensée a sauvé ma vie, complètement. J’ai arrêté de me considérer comme une erreur de la nature, les autres en ont fait de même.

Je n’atteint toujours pas le ‘’100 likes’’ sur Facebook, mais j’ai atteint le stade de l’acceptation de soi et j’ai appris à m’aimer comme je suis, et cela vaut 100 fois plus.

Bon. Malgré tout, je n’étais pas une top modèle, et comme les garçons sont un peu(beaucoup) con, le physique est trèèèèèèèès important pour eux. Nombreuses fois me fis-je dire : T'es bin fine, mais je t'aime juste en ami!

Girl, you just got friendzoned.

Un coup de massue en plein front ferait moins mal que de se faire sortir cette phrase de merde à la con!(oui, je l’ai toujours sur le cœur.)

 

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11 juillet 2014

C'est quoi, l'amour?

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Mon premier amour remonte à longtemps. Je devais avoir 8 ou 9 ans. J’étais totalement amoureuse du frère de ma meilleure amie, Elliott. Mais vous savez comment les jeunes sont, des histoires qui ne veulent rien dire, et la signification de ce mot qui est totalement inconnue. Je croyais probablement que c’était le plus beau jour de ma vie quand il m’a enfin demandé pour qu’on sorte ensemble. Ça a duré un mois, il me semble, avant qu’il me largue pour aucune raison, disant à ses amis qu’il ne sortait avec moi que pour avoir une blonde.

 Je crois que j’ai pleuré son départ pendant 1 an.

 Je n’ai jamais aimé quelqu’un autant, jusqu’en secondaire 2. Je dois mettre les choses au clair, je suis très loin d’attirer les regards sur mon passage, bref je ne suis pas une ‘’belle’’ fille. Enfin, j’ai toujours cru ne pas l’être. Avec mon espace entre les dents, mon surplus de poids, mon toupet carré et mes lunettes parce que mes yeux louchent, j’étais tout ce qu’il y avait de repoussant dans la vie.

Je ne plaisante pas.

Je me rends compte aujourd’hui que c’est mon manque de confiance en moi qui me rendait aussi laide. Je ne m’aimais pas, comment voulais-tu que les gens m’aiment? Je n’avais jamais eu de sérieux petits copains et, lors de mon entrée au secondaire, mes amies en avaient tous un. C’est donc dans un moment inattendu qu’un garçon s’est mis à s’intéresser à moi. J’étais aux anges! Un garçon s’intéressait à moi, la petite grosse aux lunettes et aux dents croches?

Ok, ok. Nous étions à peu près du même calibre. Il avait des lunettes, un sérieux surplus de poids et n’était pas particulièrement attirant.

Mais pour une fois que j’étais aimée, je m’en foutais.

Deux semaines. On est sorti ensemble deux semaines. Avant que je me rende compte que j’étais inaccessible émotionnellement.

Non, ça en fait, je l’ai découvert plus tard, mais c’est le premier indice qui m’a ouvert les yeux.

Je détestais quand il ne me lâchait pas. J’haïssais le fait d’être toujours avec lui, de ne pas avoir ma bulle d’intimité. Bref, j’étais trop indépendante et lui, trop dépendant.

Je l’oubliai assez vite et me rendis compte que, dans le fond, je ne l’aimais pas tant que ça. 

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